A Maya Surduts
Comme quoi blafard,
et qui plus est, translucide,
la peau un rêve composé
de ces ténuités qu’on voit dans les rêves,
de ces ténuités qui oscilent
à perte de vue,
avec à l’arrière-plan un cauchemar
dont la figure du rêveur
plonge dans lui-même.
Cette peau appartient à cet homme
qui aime éperdument vivre,
mais à qui on refuse la vie,
car le siècle ordonne
qu’on meure à chaque seconde.
1970