Belleza feroz arrodillada ante una frágil belleza,

desafiante, paladeaba voluptuosamente

el vino de su triunfo, y se tendía junto a ella

como para recoger el más dulce agradecimiento.

Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,

superbe, elle humait voluptueusement

le vin de son triomphe, et s’allongeait vers elle,

comme pour recueillir un doux remercîment.

Buscaba en los ojos de su pálida víctima

el canto mudo que todo placer proclama,

y esa gratitud infinita y sublime

que brota de las pupilas como un largo suspiro.

Elle cherchait dans l’oeil de sa pâle victime

le cantique muet que chante le plaisir,

et cette gratitude infinie et sublime

qui sort de la paupière ainsi qu’un long soupir.

—«Hippolyte, amor mío, ¿en qué piensas?

¿Comprendes ahora que no hay que ofrecer

el sagrado holocausto de tus rosas primeras

al violento simún que podría marchitarlas?

—«Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses?

Comprends-tu maintenant qu’il ne faut pas offrir

l’holocauste sacré de tes premières roses

aux souffles violents qui pourraient les flétrir?

Lisérgicos son mis besos como esas libélulas

que de noche acarician los lagos transparentes,

y los de tu amante dejarán sus huellas en ti

igual que las carretas o el filo de la navaja;

Mes baisers sont légers comme ces éphémères

qui caressent le soir les grands lacs transparents,

et ceux de ton amant creuseront leurs ornières

comme des chariots ou des socs déchirants;